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Trois conseils pour limiter le stress au travail
Trois conseils pour réduire son stress au travail : travailler en deçà d’un nombre d’heures maximal, avoir un sommeil "optimum" et limiter la sédentarité. Un article de Marie Chamontin pour The Conversation.
Marie Chamontin, doctorante en psychologie, psychologue du travail et psychothérapeute, CY Cergy Paris Université
Comment éviter de stresser au travail ? Alors que la semaine sur la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) s’est achevée le 20 juin 2025, trois conseils permettent de réduire le stress : travailler en deçà d’un certain volume horaire hebdomadaire, avoir un sommeil optimal et limiter la sédentarité.
Proposée chaque année par l’agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact), la semaine pour la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) 2025 avait pour thème Parler du travail, c’est productif ! L’objectif : permettre aux acteurs du monde professionnel de s’informer, débattre et partager de bonnes pratiques en faveur de la QVCT définie comme "favorisant un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement".
Parler de la réalité du quotidien à travers les espaces d’expression obligatoires dans toutes les entreprises permet de développer un dialogue social de qualité. Que ce soit les représentants du personnel, les travailleurs, qu’ils soient managers ou salariés, chacun doit avoir la possibilité de s’exprimer sur son travail. Dans le cadre d’une démarche de prévention collective des risques professionnels, parler du travail est indissociable de l’évaluation des risques psychosociaux.
Ce bien-être au travail passe par la réduction du stress. On parle de stress au travail quand une personne ressent un déséquilibre entre ce qu’on lui demande de faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y répondre. Si la QVCT passe principalement par l’organisation et l’environnement du travail, dépendant ainsi de l’employeur, des leviers individuels existent au niveau du travailleur. Sur ce plan, nous pouvons formuler trois conseils à mettre en œuvre dans le cadre professionnel, sur la base des travaux en psychologie.
Moins de 48 heures par semaine
L’augmentation du temps de travail est associée à un plus grand risque d’accident du travail, de surpoids, de développement de troubles musculo-squelettiques et d’effet négatif sur la santé mentale. Le temps de concentration allongé, les temps de repas irréguliers et déséquilibrés, l’ergonomie au poste de travail ne répondent pas aux contraintes des travailleurs. L’augmentation du stress ressenti au quotidien est un exemple d’éléments favorisant au fil du temps un effet délétère sur la santé.
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Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.