le 21 mai 2024
  • Transition

Publié le 21 mai 2024 Mis à jour le 21 mai 2024

Solène Thomas, référente transition du réseau des fablabs

Nouvelle référente transition écologique et sociale du réseau des fablabs de CY Cergy Paris Université, Solène Thomas mène de nombreux projets dans son domaine et a à cœur de transmettre au plus grand nombre son savoir et ses conseils pour faire évoluer les comportements et tendre vers la durabilité.

Depuis février 2024, Solène Thomas a intégré le réseau des fablabs de CY Cergy Paris Université et travaille à introduire davantage d’initiatives responsables au FacLab de Gennevilliers et à LabBoîte de Cergy pour faire de ces structures des démonstratrices d’une transition concrète. Ses missions couvrent un large spectre : mise en place de partenariats avec des acteurs locaux engagés, élaboration d’une programmation d'animations dédiée (initiations, ateliers, rencontres et événements), participation à des manifestations, sensibilisation aux pratiques transitionnelles, développement de projets transition à vocation pédagogique de CY Cergy Paris Université, etc. "Pour ces projets, je travaille en lien avec les enseignants, les étudiants et les acteurs locaux", précise Solène Thomas, auparavant animatrice de cours d’éducation à l’environnement auprès des étudiants de deuxième année de master environnement parcours RSE, communication et environnement. "Mon objectif était de leur apprendre à transmettre de l’information en ce qui concerne l’environnement dans le but de changer les actes dans un premier temps mais aussi de faire évoluer progressivement les mentalités. Cela passait par des cours de pédagogie mais aussi des cours sur la biodiversité, l’eau et les déchets".

Induire un changement de comportement

Ce poste de référente transition écologique et sociale du réseau des fablabs de CY Cergy Paris Université a été créé en 2023 et financé dans le cadre du 4e programme d’investissement d’avenir lancé en 2021 par le gouvernement et venant soutenir la recherche et l'innovation en faveur des générations futures. En tant que telle, Solène Thomas sensibilise les usagers des deux fablabs à travers la mise en place des ateliers d’éducation à l’environnement, notamment sur le compost, l’up-cycling, l’économie d'énergie, la réparation ou encore la valorisation des déchets. "Il y a un enjeu important sur le jardin car les deux structures en ont un. Nous accompagnons les personnes intéressées lors de sessions de jardinage et d’ateliers spécifiques. À Gennevilliers, le jardin est encore en friche donc tout reste à faire. C’est un défi qui me tient particulièrement à cœur de relever", souligne la référente cergyssoise qui travaille en lien avec l’ensemble des référents transition de CY Cergy Paris Université.

"Mon travail, c’est aussi de développer le réseau avec les structures locales"

Une unité d’enseignement spécifique est née de leurs échanges et progressivement mise en place d’ici la rentrée 2024 dans tous les cursus de l’université. Les deux fablabs de Gennevilliers et de Cergy s’inscrivent dans un réseau local et Solène travaille avec les acteurs du territoire comme l'ESSEC Business School, CY Cergy Paris Université, la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise. L’objectif étant de mettre en place des projets de transition écologique en travaillant avec les associations comme les Incroyables Comestibles et n’importe quelle structure qui travaille dans ce domaine de près ou de loin. "Mon travail, c’est aussi de développer le réseau avec les structures locales de façon à ce que les fablabs soient des parties prenantes sur des sujets de transition à travers divers groupes de travail", indique-t-elle. Depuis qu’elle a pris son poste, Solène a redynamisé l’activité au jardin mis à disposition par la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et une soirée d’intelligence collective autour de l’alimentation et de la solidarité a remporté un franc succès. Au FacLab de Gennevilliers, elle a travaillé avec le département des Hauts-de-Seine pour l’aménagement d’une friche urbaine dans l’idée de créer un partenariat afin de proposer des ateliers d’éducation à l’environnement sur ce site une fois aménagé. Deux ateliers sur le lombricompostage et les semis de printemps ont également rapidement été mis en place. "Ces friches n’ont pas d’usage et il est important que les habitants puissent se réapproprier ces petits poumons verts essentiels dans nos villes. Ces lieux permettent de sensibiliser les habitants avec des panneaux pédagogiques et des ateliers lors desquels nous irons en petits groupes découvrir et observer la biodiversité nichée dans ses endroits", explique Solène.


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